mardi 7 mai 2013

Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne.


Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne/The Adventures of Tintin : The Secret of the Unicorn,

Réalisé par Steven Spielberg.
107min/1h47min.
Sorti en 2011.

Avec : Jamie Bell (Tintin), Andy Serkis (capitaine Haddock/chevalier François de Hadoque), Nick Frost (Dupond), Simon Pegg (Dupont), Daniel Craig (Sakharine/Rackham le Rouge), Daniel Mays (Allan Thompson), Toby Jones (le pickpocket), Mackenzie Crook (Tom), Enn Reitel (Nestor), Kim Stengel (Bianca Castafiore), Nathan Meister (Hergé), Sebastian Roché (Pedro), Gad Elmaleh (Omar Ben Salaad) ...

Emprunt médiathèque.


Synopsis :

Parce qu'il achète la maquette d'un bateau appelé la Licorne, Tintin, un jeune reporter, se retrouve entraîné dans une fantastique aventure à la recherche d'un fabuleux secret. En enquêtant sur une énigme vieille de plusieurs siècles, il contrarie les plans d'Ivan Ivanovitch Sakharine, un homme diabolique convaincu que Tintin a volé un trésor en rapport avec un pirate nommé Rackham le Rouge. Avec l'aide de Milou, son fidèle petit chien blanc, du capitaine Haddock, un vieux loup de mer au mauvais caractère, et de deux policiers maladroits, Dupond et Dupont, Tintin va parcourir la moitié de la planète, et essayer de se montrer plus malin et plus rapide que ses ennemis, tous lancés dans cette course au trésor...


Mon avis :


Je suis une fan de Tintin depuis que je suis toute petite, je ne peux pas me rappeler quand exactement j'ai découvert et accroché à cette bande-dessinée, toujours est-il que j'ai été nourrie aux bandes-dessinées quand j'étais petite et c'était à Tintin qu'allait ma préférence (même si j'ai longtemps eu un crush sur Astérix... puis Lucky Luke !) cependant mon envie de découvrir ce film ne s'est pas immédiatement manifestée. Sorti en 2011, je me suis finalement décidée à découvrir ce film qu'aujourd'hui parce que je suis retombée dans le fandom Tintin et que j'étais curieuse de découvrir ce film. J'avais mes réserves bien-sûr, j'avais peur que notre cher héros belge ne se soit retrouvé un petit peu trop américanisé à mon goût, malgré tout le respect et l'admiration que j'ai pour la plupart des productions de Spielberg, et au final que les héros et l'univers d'Hergé ne soient pas tout à fait respecté. Il est vrai qu'en visionnant ce film, on voit bien que Spielberg a pris des liberté et apporté des modifications, que les événements ne se déroulent pas comme dans la série mais au final, j'ai tout de même passé un excellent moment et je visionnerai certainement la suite lorsqu'elle sortira sur nos écrans !

Ce film aurait pu faire parti de ceux que j'aime détester, j'aurais pu faire aisément partie des fans purs et durs du jeune reporter qui déplorent l'asservissement de leur héros à la production Hollywoodienne, à la dénaturisation de l'oeuvre, de l'univers, des personnages du regretté Georges Rémi, alias Hergé... mais finalement non. Oui, ce film n'est pas fidèle aux bandes-dessinées qu'il adapte (à savoir Le Crabe aux pinces d'or, Le Secret de La Licorne et Le Trésor de Rackham le Rouge), oui il a fait plusieurs modifications et entorses, oui il a pris des libertés... et pourtant... je n'ai pas pu m'empêcher de tomber dans le piège. En me renseignant davantage sur le film, j'ai découvert que le projet de ce film n'est pas récent car il datait des années 1980. En découvrant la critique d'un journaliste comparant Indiana Jones à Tintin, Steven Spielberg a tenu à se renseigner sur ce personnage inconnu pour lui et a lu la collection et est entré en contact avec Hergé. Il devait le rencontrer d'ailleurs, mais Hergé est mort peu avant cette rencontre. Mais il a eu l'occasion de rencontrer l'épouse, et selon les sources, Hergé avait considéré Spielberg comme étant le meilleur réalisateur possible pour adapter Tintin à l'écran. Et, malgré les libertés et entorses à l'univers, Spielberg est parvenu à nous offrir une première partie satisfaisante et je ne dirais pas non à découvrir la suite ! Surtout s'il reprend dans son équipe Steven Moffat et Peter Jackson (avec eux dans l'équipe, tu m'étonnes que je n'ai eu d'autres choix que d'adorer ce film -_- ...)

Le scénario du film se base sur trois des tomes de Tintin : Le Crabe aux pinces d'or, Le Secret de La Licorne et Le Trésor de Rackham le Rouge. Ce film est le premier volet d'une trilogie et retrace globalement les événements du Secret de La Licorne avec quelques éléments du Crabe aux pinces d'or tels que le Karaboudjan, le personnage d'Allan Thompson, la rencontre mouvementée entre Tintin et le capitaine Haddock jusqu'à la traversée du désert. Je ne pense pas que les deux autres films continueront à reprendre les événements du Crabe aux pinces d'or si le second se basera sur Le Trésor de Rackham le Rouge, en revanche, j'aimerais savoir comment ils vont lier l'intrigue de La Licorne et du Trésor de Rackham le Rouge avec Le Temple du Soleil car le troisième volet va se baser sur ce tome car ces tomes n'ont rien à voir (remarque, il en était de même avec Le Crabe et La Licorne et Spielberg, Jackson et les scénaristes s'en sont sortis) et comment vont-ils réussir à réunir en un film (ou deux s'ils commencent dans le second volet) Les Sept Boules de Cristal et Le Temple du Soleil car l'un ne va pas sans l'autre... je demande donc à voir ! Je verrais bien, j'ai tout le temps (avec le second volet qui devrait sortir cette année si rien n'a changé et le troisième en 2015, sachant aussi que Moffat est occupé avec Sherlock et Doctor Who et Peter Jackson avec The Hobbit), en tout cas je serais curieuse de voir Tournesol et son introduction dans le second film ^__^

Tintin et les Dupondt, incarnés par Jamie Bell (Tintin), Nick Frost (Dupond) et Simon Pegg (Dupont).


Pour parler du film donc, tout d'abord j'ai beaucoup aimé le générique de début avec les icônes des albums et le film qui s'ouvre sur Hergé qui est ici en simple marchand dans un marché de Bruxelles, qui achève un portrait de Tintin, avec son style si reconnaissable. C'était, je trouve, un joli clin d’œil et hommage à Hergé. Pour continuer à parler des clins d’œils  j'ai beaucoup apprécié les autres références à l'oeuvre de Hergé, ne serait-ce que via aux articles de presses accrochés sur les murs de l'appartement de Tintin et qui évoquent tous les précédents exploits du jeune reporter (au Congo, durant l'affaire des Cigares du Pharaon, de L'Oreille cassée, du Sceptre d'Ottokar...), bref, si on est attentif, on peut bien sentir que Spielberg est un fan de la BD.

L'esthétisme et le décors du film sont soignés, que ce soit au niveau des détails à l'oeuvre de Hergé ou aux paysages, la beauté des paysages des scènes : la traversée du désert, la ville marocaine... les graphismes sont réalistes et certaines scènes sont magnifiques : les "flash-back" du capitaine Haddock lorsqu'il raconte le passé de son aïeul le chevalier François de Hadoque, plus particulièrement le moment où La Licorne est attaquée et prise d'assaut par les pirates, ou les combats entre François de Hadoque et Rackham le Rouge, ou même encore les courses poursuites de Tintin et Haddock dans la ville marocaine à la recherche des parchemins. Tout simplement ma-gni-fique ! J'en ai pris plein les yeux ! Même si, bon, on sent bien que c'est "américanisé", on a beaucoup d'action, des explosions, ça bouge beaucoup, mais c'est une production hollywoodienne réalisée de surcroît par Steven Fucking Spielberg, donc ça se comprend :) et puis, on a beaucoup d'action dans la BD aussi, ce pauvre Tintin doit sauver sa peau toutes les deux secondes pages dans l'oeuvre originale :p

Mais quel bonheur de retrouver le héros de mon enfance ! Malgré toutes les libertés prises par Spielberg, on a une multitude de références à divers albums de Tintin, l'esprit des bandes-dessinées, de l'univers est conservé. L'avantage aussi est que n'importe quel acteur peut jouer dans le film, si Simon Pegg et Nick Frost peuvent jouer les Dupondt sans problème en se faisant passer pour jumeaux :p il faut remercier les images de synthèse et toute la technologie qu'il a fallu pour que les visages des acteurs ressemblent trait pour trait aux visages des personnages de la BD (enfin presque), ça m'a paru étrange au début, au tout début avant que je ne regarde le film et quand je me contentais d'extraits au moment de la sortie du film au cinéma mais finalement, je me suis habituée... même aux voix françaises, même si j'ai eu du mal avec celle du capitaine Haddock au début (parce que j'avais en tête sa voix dans le dessin-animé).

Les Dupondt et le pick-pocket Aristide Filoselle (joué par Toby Jones).

Pour parler des personnages (même si on les connaît très bien), Tintin reste notre reporter ne manquant jamais de courage ou de sang froid, un éternel curieux toujours à la recherche d'une nouvelle aventure ou qui s'investit à fond lorsqu'il a une affaire... même si pour cela, il se fait immanquablement kidnappé, séquestré, manque de se faire tirer dessus, mais qui a le cœur sur la main et saura se montrer attachant. Les Dupondt sont la touche divertissante et apportent au film légèreté et humour avec leurs gaucheries. Le capitaine Haddock, amusant avec ses colères, ses célèbres jurons et sa mauvaise foi, montre tout de même son côté attachant et tendre, s'attachant peu à peu à Tintin et recherchant une certaine rédemption, être meilleur, moins ivrogne en tâchant de suivre les traces de son aïeul. Sakharine passe ici du personnage secondaire et simple collectionneur à grand méchant loup, l'antagoniste du film et Némésis de Haddock, et même descendant de Rackham le Rouge, ce qui donne à Haddock une occasion d'incarner le passé de son ancêtre et d'explorer sa généalogie avec Tintin.

Enfin voilà, je m'arrêterai là pour cette chronique sinon je risquerai de sortir un roman. Pour résumer, malgré toutes les libertés et entorses faites à l'univers, Spielberg a su nous offrir un bon film qui se tient et l'univers de Tintin est ici bien rendu avec ses couleurs, son environnement, le modelé des personnages, les références aux BD. Alors certes, il ne suit pas les albums à la lettre et c'est difficile de comparer mais je trouve que c'était un beau film : sublime visuellement parlant, c'est bourré de détails, on retrouve l'esprit des BD, l'humour est fidèle et nous avons droit à des situations invraisemblables mais drôles (Haddock dans la chemise de nuit rose *__*), beaucoup de scènes époustouflantes, de l'action... bref, une belle découverte !


Extrait/Citation :


LE PICK POCKET : I'm a kleptomaniac.
DUPOND (à DUPONT) : A what ?
DUPONT : It's a fear of open spaces.
DUPOND : Poor man. No wonder he keeps his wallets in his living room !

Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'Anneau.


Le Seigneur des Anneaux : La Communauté de l'Anneau/The Lord of the Rings : The Fellowship of the Ring,

Réalisé par Peter Jackson.
178 min (version cinéma)/219 min (version longue)
Sorti en 2001.

Avec : Elijah Wood (Frodon Sacquet), Ian McKellen (Gandalf), Sean Astin (Sam Gamegie), Billy Boyd (Pippin Touque), Dominic Monaghan (Merry Brandebouc), Viggo Mortensen (Aragorn), Sean Bean (Boromir), Orlando Bloom (Legolas), John Rhys-Davies (Gimli), Christopher Lee (Saroumane), Liv Tyler (Arwen), Hugo Weaving (Elrond), Ian Holm (Bilbon Sacquet), Cate Blanchett (Galadriel) ...


Emprunt médiathèque.




Trois Anneaux pour les Rois Elfes sous le ciel,
Sept pour les Seigneurs Nains dans leurs demeures de pierre,
Neuf pour les Hommes Mortels destinés au trépas,
Un pour le Seigneur Ténébreux sur son trône,
Dans le pays de Mordor où s’étendent les Ombres.
Un Anneau pour les gouverner tous. Un Anneau pour les trouver
Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier
Au Pays de Mordor où s’étendent les Ombres.


Synopsis :

Dans la Comté vivait heureux le Hobbit Frodon Sacquet. Quand son oncle Bilbon part à la retraite en lui laissant son anneau magique, les problèmes commencent. En effet, le magicien Gandalf découvre qu'il s'agit en fait de l'anneau de Sauron, seigneur des ténèbres, qu'il a perdu des siècles auparavant. Frodon doit fuir la Comté au plus vite, car Sauron recherche son anneau pour retrouver son ancien pouvoir.


Mon avis :


Je crois que ça devait être depuis la sortie de la première partie de l'adaptation cinématographique de The Hobbit avec tout ce ramdam médiatique  suivi par l'enthousiasme du public et des fans en décembre 2012 que je me suis dit que je passais peut-être à côté de quelque chose. Le Seigneur des Anneaux, films comme livres, sont devenus cultes et ont rejoint le rang des grands classiques, des œuvres inoubliables, cependant je n'ai jamais accordé beaucoup d'attention à ces œuvres et je n'ai eu le "déclic" qu'en fin 2012. Parmi mes résolutions de 2013, je devais découvrir l'univers de Tolkien, films comme livres. J'ai lu Bilbo le Hobbit (... et ai vite regretté de ne pas avoir vu la première partie au cinéma, mais je ne désespère pas, je finirai par le voir ^__^), je m'avance en ce moment dans le premier tome du Seigneur des Anneaux et, pour mieux me visualiser certains lieux, le décors, j'ai visionné le premier volet...

L'histoire (mais dois-je vraiment la rappeler car parmi les histoires les mieux connues au monde, c'est bien celle du Seigneur des Anneaux... ?) commence avec la Comté et les Hobbits. Les Hobbits sont des créatures de petites tailles et aux pieds poilus qui aspirent à la tranquillité et passent leurs vies à cultiver leurs terres, à cuisiner, à vivre une vie simple. Jamais un Hobbit ne s'éloignerait de la Comté pour aller partir à l'aventure ! Mais Bilbon Sacquet est différent, c'est un peu le mouton noir du troupeau, un vieil Hobbit un peu étrange, loufoque, qui serait parti à l'aventure durant sa jeunesse et qui n'aurait plus été le même après, et qui serait revenu avec des richesses et des histoires de nains, de dragons, de montagnes ! Et alors qu'il fêtait son anniversaire avec les Hobbits du coin, il annonce de façon fracassante son départ de la Comté pour partir de nouveau à l'aventure, surprenant toute la Comté. Avant de partir, il laisse tous ses biens à son neveu, Frodon, y compris un étrange anneau. Cet anneau, Gandalf, le magicien et ami des Sacquet, découvrira bien vite qu'il n'est pas ordinaire et qu'il s'agit ni plus ni moins de l'anneau du maléfique Sauron qu'il a perdu et qu'il recherche avidement pour bénéficier à nouveau des terribles pouvoirs de l'anneau. Le malheur serait sur la Terre du Milieu, y compris la Comté, si Sauron reprenait possession de l'anneau. Frodon n'a plus aucun choix : il doit fuir avec l'anneau...

J'ai visionné ce film vendredi soir et dimanche après-midi et j'en garde encore une impression très forte. Suivant les conseils d'une amie à la fac, j'ai décidé de visionner la version longue, n'ayant pas vu la version cinéma je ne comparerai pas, mais la longueur de la version longue ne m'a pas gêné, je me suis même régalée. Je n'ai ressenti aucune longueur et il me tarde même de retourner à la médiathèque pour aller emprunter la suite. N'étant qu'à la moitié du livre, je ne peux pas encore dire si le film et le livre sont fidèles, mais il me semble que le film a, dans l'ensemble, très bien adapté le livre même si Le Seigneur des Anneaux étant une oeuvre colossale impossible à retranscrire dans son intégralité sans devoir faire quelques changements et modifications par rapport à l'oeuvre originale mais les modifications sont bien trouvées et on sent que Peter Jackson est un grand fan de l'oeuvre de Tolkien.


Les Hobbits avec (de gauche à droite) Frodon Sacquet (joué par Elijah Wood),  Pippin Touque (Billy Boyd), Sam  Gamegie (Sean Bean) et Merry Brandebouc (incarné par Dominic Monaghan)


Ce qui m'a beaucoup plu, c'était d'abord les personnages qui se révèlent attachants, bien que certains mériteraient plus de profondeur mais ils ont tous fait une impression chez moi. Ils sont nombreux et tous différents, que ce soit en caractère ou "race" : des hommes, des hobbits, des nains, des elfes, des magiciens... nous avons tout cela dans la Terre du Milieu. Parmi les principaux, nous pouvons citer les hobbits : Frodon Sacquet, le porteur de l'anneau qui se retrouve avec une bien lourde charge, qui reste assez incertain de ce qu'il veut ou va faire et qui aura bien besoin de tout le soutien de son ami, Sam Gamegie qui est là pour offrir à son "M'sieur Frodon" du réconfort et toute la loyauté et l'aide qu'il pourra lui apporter car ils en auront bien besoin. Nous avons Peregrin Touque et Meriadoc Brandebouc, plus connus comme étant Merry et Pippin, deux hobbits bien facétieux et intrépides qui nous offrent ici humour, légèreté et divertissement mais qui ne sont pas démuni de courage pour autant ! Les autres ne sont pas en reste : Gandalf le magicien, sage et puissant ; Legolas, l'elfe très habile au tir à l'arc, avec un visage mono-expressif ; Gimli, le nain ; Boromir, un guerrier ; Aragorn qui apparaît tout de suite comme quelqu'un de confiance, mais dont l'avenir est incertain, mais qui reste un véritable héros, courageux, aguerri...

Il y a encore d'autres personnages mais cela prendrait encore du temps pour ici les introduire et expliquer et ma chronique sera déjà suffisamment longue sans que j'en rajoute davantage. Néanmoins, chaque personnage est important et ont un rôle à jouer. Frodon n'est pas un héros classique (comme Bilbo dans The Hobbit. Il n'est ni beau, ni valeureux, ni grand, ni fort...), c'est quelqu'un qui doute constamment mais qui possède un grand courage dont il aura bien besoin ! D'autres paraissent bien intéressants au premier abord mais auraient besoin de plus de profondeur, qu'on fasse mieux connaissance avec pour qu'on s'attache mieux à eux, je pense notamment à la belle et douce elfe Arwen qui est amoureuse d'Aragorn et serait prête à abandonner son immortalité pour vivre à ses côtés (tous les elfes sont immortels), Legolas également ainsi que Gimli, car on en apprend très peu sur eux, surtout Legolas, il est présent mais son rôle est quelque peu effacé, il ne se démarque pas des autres et j'espère qu'il sera un peu plus sur le devant de la scène pour les prochains volets. De même pour Arwen et son histoire avec Aragorn, et ma foi, je ne dirais pas non pour revoir Elrond mais j'ai eu  mal au cœur de voir Boromir nous quitter si vite et son départ a laissé une sacré impression, et le film se termine au moment où l'histoire prend une tout autre tournure.

Ensuite, j'ai eu le souffle coupé de nombreuses fois à cause de la magnifique prise de scène, les décors (que ce soient les magnifiques forêts de la Terre du Milieu ; la Comté avec ses Trous de Hobbits luxueux, ses belles campagnes et champs ; la grotte et les mines souterraines de la Moïra ; Rivendell et la superbe demeure de l'elfe Elrond ; les montagnes enneigées, la demeure de la reine des elfes Galadriel et de son époux, en parfaite harmonie avec la nature et les chutes d'eau...) et la soundtrack. La Terre du Milieu est vivante sous nos yeux, elle est belle, réaliste. C'est un bonheur que de contempler ces paysages ainsi que les couleurs ! Le son et la soundtrack sont aussi excellents, un vrai orgasme pour les oreilles.

La Communauté de l'Anneau, avec Aragorn (joué par Viggo Mortensen), Legolas (Orlando Bloom) et Boromir (Sean Bean) en premier plan.


Ce n'est pas fidèle à 100 % mais les modifications ne m'ont pas gêné et elles peuvent s'expliquer par la durée et le rythme du film. Ainsi, 17 ans s'écoulent entre le départ de Bilbon et le jour où Gandalf revient pour expliquer à Frodon ce qu'il a découvert sur l'Anneau mais dans le film, il ne s'agit que de quelques mois. L'histoire de Tom Bombadil ne figure pas dans le film car, selon Peter Jackson, elle n'apportait rien à l'intrigue ; c'est Arwen qui sauve Frodon alors que c'est Glorfindel qui le fait dans le livre, histoire de ne pas introduire un personnage qui aurait disparu ensuite et pour mieux renforcer le rôle d'Arwen et introduire sa relation avec Aragorn, mais comme je ne suis pas une fan hardcore de la saga, ces modifications au livre ne m'ont pas gêné et sont logiques, je le pense.

L'histoire, évidemment, tout le monde la connaît. L'intrigue du premier film n'est que la partie immergée de l'iceberg, ça deviendra plus sombre, plus complexe et plus menaçant par la suite. Si ici, la communauté de l'anneau a déjà bravé de nombreux dangers, je me doute bien que ce n'était que le commencement et qu'ils devront faire face à bien pire ! La suite devrait être intéressante avec la communauté qui s'est scindée en deux [spoiler] Frodon et Sam qui sont partis de leur côté et qui seront bientôt rejoint, je me doute, par l'infâme Gollum qui veut à tout prix son "préééécieuuuuux" ; et Aragorn, Gimli et Legolas de l'autre côté qui, après avoir perdu Boromir, partent à la recherche de ceux qui les ont attaqués pour récupérer Merry et Pippin qu'ils ont kidnappé sous les ordres du magicien Sarouman [/spoiler], histoire de voir aussi comment l'intrigue va évoluer ainsi que les personnages...

Bref, j'ai beaucoup aimé ce film et me suis même régalée pendant mes heures de diffusion, je ne manquerais pas de le revoir. La longueur ne m'a pas gêné et j'ai été éblouie par les décors, les dimensions sous lesquelles étaient prises les scènes, la soundtrack... les personnages sont attachants dès le début même si certains mériteraient plus de profondeur et même si l'histoire, on la connaît et qu'il faut aimer la fantasy sous un décors/des vêtements/des armes presque médiévaux, c'est une belle histoire intéressante et il me tarde de voir la suite !!

La Communauté de l'Anneau, dans son intégralité.

Extrait/Citation :


FRODON : Before you came along, we Bagginses (Sacquet dans la VF) were very well thought of.
GANDALF : Indeed.
FRODON : Never had any adventures, or did anything unexpected.
GANDALF : If you're referring to the incident with the dragon, I was barely involved ! All I did was give your uncle a little nudge out of the door.
FRODON : Whatever you did, you've been officially labeled "a disturber of the peace".