samedi 30 juillet 2011

Charmed / House M.D.

http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/Charmed.jpgSérie number eleven : Charmed.
 
Alors, j'ai franchement hésité à la classer parmi mes séries préférées, mais finalement je l'ai fait, il faut dire que j'ai grandi avec cette série. Ce n'est certainement pas la première que j'ai regardé et adoré, mais celle-ci fut mon coup de coeur étant enfant et jeune adolescente, j'en étais fan. En plus du visionnage des épisodes de la série, j'avais quelques produits dérivés comme des livres, divers magazines, un oreiller, une taie d'oreiller, deux jeux de société, un débardeur, un collier et de parlons pas des nombreux posters qui ont pû orner ma chambre à l'époque ni le nombre de fois que j'ai pû écouter la chanson du générique How soon is now ? de Love Spit Love.
 
 
Alors Charmed... kesako ? En gros, ça commençe avec l'arrivée dans le manoir familial de la cadette d'une fratrie de trois soeurs, Phoebe rentre chez elle et en fouillant dans le manoir découvre un vieux grimoire dont elle lit la première formule. Cette formule était une incantation magique qui a réveillé les pouvoirs magiques des trois soeurs : elles deviennent sorcières comme le furent leur mère, grand-mère... Être une sorcière est loin d'être facile pour Prue, Piper et Phoebe, surtout que leurs pouvoirs ne doivent pas être mis au service du gain personnel mais à la lutte contre les démons et autres créature maléfiques attaquant sorcières et être humains... c'est en gros le résumé général même si la série se résume à bien plus, pensez donc avec huit saisons ! Et si à présent, ma préférence s'en est allée vers un autre jeune sorcier anglais à lunettes, j'ai toujours un faible pour la série. Pourtant, elle avait des défauts et avait commençé à perdre de sa superbe après la saison quatre, mais je regardais toujours avec plaisir même si après la saison quatre, Charmed n'était plus tout à fait ce qu'il était. L'ayant revisionné il y a quelques mois, c'est clair qu'après la saison quatre, les saisons étaient bien moins intéressantes que les premières et que tout çe ne tenait plus trop debout, ça se regarde toujours ; je dois dire que la série a gagné un certain regain d'intérêt au boût de la saison six (ou à partir de la fin de la saison 5 jusqu'à la saison 7) avec l'arrivée du personnage de Chris Perry, ce cher être de lumière du futur névrosé et mystérieux qui cache plein de secrets et de surprises. Ce personnage a vraiment sauvé la série, je crois même qu'il est devenu mon préféré de toute la série alors qu'avant, ma préférence allait vers la cadette des soeurs, Phoebe Halliwell, et au couple passionné et interdit qu'elle formait avec le beau démon Cole Turner (joué par Julian McMahon, miaaaaam <3).

Mes saisons préférées doivent être les quatre premières en plus de la sixième car les saisons 5, 7 et 8, c'était un peu exagéré, certes il y avait des choses et idées intéressantes mais ces saisons étaient moins entraînantes que les autres. Mais on a de tout dans cette série : des sorcières, des êtres de lumières (sortes d'anges gardien pour sorcières), des démons, des sirènes, des fées, des nains, une école de sorcellerie, des voyages dans le temps, des transformations, beaucoup de magie, beaucoup de couples dont certains intéressants, des personnages hauts en couleur, de la famille, des fantômes, des sortilèges et potions et j'en passe. Et si j'aimais bien Prue, l'idée d'une soeur cachée était intéressante, je la trouve plutôt bien Paige et l'on voit là l'évolution et le changement chez la famille Halliwell : Piper devient l'aînée, la cadette Phoebe se retrouve la soeur du milieu et doit prendre des responsabilités surtout que c'est Paige la benjamine à présent. Enfin bref, si la série est vieille, je trouve qu'elle vieillit plutôt bien, elle a gardé un certain charme, je ne sais pas si elle peut encore plaire mais ça reste une série sympathique malgrè ses quelques défauts.
 
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http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/DocteurHouse.jpgSérie number ten : Docteur House / House M.D.

J'avoue que je suis pas trop fan des séries hospitalières comme Urgence, Private Practice, Grey's Anatomy... cependant, je me suis beaucoup attachée à Docteur House. Je ne sais plus exactement comment j'ai découvert cette série ou qu'est-ce qui m'a décidé à visionner cette série mais franchement, j'aime ! Et si depuis la dernière saison, mon intérêt s'est quelque peu refroidi, j'aime toujours cette série. Et cette série vaut largement sa place parmi mes séries chéries  puisqu'elle se situe dans un hôpital avec une panoplie de médecins qui traitent de maladies et que pour me faire aimer une série hospitalière, ça relève du miracle.

Mais il faut dire que le docteur Gregory House n'est pas tout à fait comme les autres médecins. Si j'aime énormément le personnage, me faisant un peu rappeller un certain détective anglais (Sherlock Holmes), je ne voudrais certainement pas l'avoir comme médecin. Cynique, sarcastique, parfois froid, insolant avec peu de respect pour ses patients et confrères mais terriblement intelligent. Tel Sherlock Holmes, chaque maladie particulière d'un patient est comme une enquête policière. Recherche des symptômes, fouillage de la maison du patient pour vérifier si quelque chose a pû être à l'origine de la maladie, une maladie comme un criminel qu'il faut combattre, vaincre car ce genre de maladie réelles ou pas sont comme du jamais-vu, de véritables casses-têtes médicaux. House et son équipe ont parfois eu des vertes et des pas mûres. Il y avait vraiment des fois où je me demandais si ces cas médicaux, pour la plupart, étaient réels. Mais sérieusement, chaque cas médical est comme une enquête policière, les médecins de l'équipe de House vont même jusqu'à fouiller la maison du patient pour savoir s'il n'y aurait pas une chose qui aurait déclenché la maladie. Ca fait un peu penser à Sherlock Holmes, d'ailleurs la série s'en inspire un peu. House habite dans une maison portant le numéro 221b, il enquête pour les maladie, est aussi froid et cynique que lui, si ce n'est plus, joue un instrument de musique. House rappelle aussi le nom Holmes, tout comme Wilson celui de Watson et le docteur James Wilson étant le seul véritable ami de House, ça rappelle pas un peu l'amitié Holmes/Watson ? Je suis attachée à cette amitié House/Wilson, même si je trouve qu'on ne voit pas assez Wilson à mon goût, mon cancérologue juif favori.

En plus de Wilson, nous avons le patronne de l'hôpital Lisa Cuddy et les coéquipiers de House, à savoir Foreman, Chase et Cameron puis plus tard Numéro Treize, Taub, et d'autres. Voyant House comme Holmes, je dois dire que j'ai dû mal à le voir amoureux donc, désolée pour les fans mais le House/Cuddy ne m'attire pas plus que ça. Sinon, en plus des cas médicaux étranges, de l'humour, toujours de l'humour, parfois sarcastique, ironique, avec des répliques drôles et moqueuses, des moments drôles (Wilson ayant une faiblesse pour la gente féminine au grand dam de House qui est toujours du style Va-piquer-le-pote-d'un-autre chez une femme qui a le grapin sur Wilson) comme des moments tristes (la fin de la saison quatre avec Wilson et Amber, qu'est-ce que j'ai pû chialer !) et si mon intérêt s'est refroidi après la saison cinq-six, je suis toujours la série, ne serait-ce que pour le docteur Wilson ou les répliques à la House. Mais honnêtement, même si j'aime beaucoup la série, j'espère qu'elle s'arrêtera après la saison huit, déjà qu'un personnage récurant s'en va, elle s'éloigne des premières saisons, mieux vaut arrêter une bonne série tant qu'elle est encore une bonne série, avant que ça commençe à dérailler.

vendredi 29 juillet 2011

Sex and the city / Desperate Housewives.

http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/SexAndTheCity.jpgSérie number thirteen : Sex and the city.

Sex and the City, c'est ce que je suivais le vendredi soir sur M6 avant de m'acheter les coffrets des six saisons. Ce n'est certes pas du grand art quand je revisionne, mais ça reste l'une des séries que je prends plaisir à revisionner les soirs quand je m'ennuie, c'est très divertissant. C'est un excellent passe-temps, pas de prise de tête, juste du plaisir à l'écran même si maintenant que j'y repense, 30 minutes par épisode ce n'est pas assez. Il faut dire que les séries que je suis depuis un-deux ans durent 40 minutes minimum, 90 minutes maximum pour un épisode alors, sûr que pour moi, 30 minutes c'pas grand chose, mais je ne chipoterai pas là-dessus.

 
Sex and the city est une chronique tenue par la journaliste Carrie Bradshaw dans le New York Time. Elle y tient des chroniques sur le sexe et sur les relations amoureuses, s'inspirant de sa propre expérience mais aussi celles de ses trois meilleures amies vivant elles-aussi à New York : la business woman nymphomane Samantha Jones, femme d'âge mûr vouant une passion au sexe et aux hommes beaux et sexy ; la galleriste d'art fleur bleu pour qui amour rime avec toujours, Charlotte York, jeune romantique rêvant aux mariages parfaits avec enfants et animaux de compagnie ; et enfin l'avocate terre à terre, pessimiste au sujet de la gente masculine, Miranda Hobbes. Ces quatre amies sont belles, brillantes, indépendante et ont tout ce qu'elles veulent, sauf le partenaire idéal, s'il existe. Cupidon semble avoir baissé les bras pour la ville de Manhattan où, dans toute cette jungle new yorkaise, l'amour semble avoir laissé place aux parties de jambes en l'air. Il suffit de voir Miranda pour qui chaque homme est un microbe, un cas désespéré et que l'homme parfait n'existe pas ; et Samantha qui ne voit chez les hommes qu'un moyen de satisfaire ses désirs sexuels. A l'inverse de Charlotte qui recherche son prince charmant, quant à Carrie, elle se contente de relations amoureuses et sexuelles avant de rechercher, plus tard dans la série, au fur et à mesure qu'elle revoit ses priorités en avançant dans sa trentaine, un homme avec qui vivre sa vie.

C'est une série tirée des chroniques de Candace Bushnell, chroniques réunies en un recueil qui a repris le même nom que la série et que j'ai déjà lu, et je dois avouer que ma préférence va à la série, la série ne faisant que reprendre quelques anecdotes et chroniques du roman. Mais cette série est un vrai rafraichissement, n'empêche, qu'est-ce qu'elle devait choquer à l'époque ! Je crois même que ça devait être une des premières séries du genre, à parler du sexe sans tabous. On a des personnages hauts en couleur, avec parfois des tenues assez... euh... trop, quoi, mais c'était les années 1990 ! Mais je pense que certaines choses dans la série auraient pû être plus approfondies et certaines relations amoureuses finissent de façon idiote et puérille, heureusement que les héroïnes gagnent en profondeur et maturité par la suite, à un point où Samantha sera horrifiée de constater qu'elle aussi peut tomber amoureuse, où Miranda ravalera certaines de ses convictions sur les hommes, où Charlotte s'aperçevra que les mariages ne sont pas toujours joyeux et parfaits, et même Carrie qui finira par rechercher quelqu'un avec qui passer sa vie au lieu de toujours sortir et baiser pour le fun.

Le temps de six saisons, nous assistons donc à leurs aventures contemporaines, entre états d'âmes et frasques sexuelles. Dans l'ère de l'innocence perdue, Carrie jette un regard drôle et lucide sur la société new yorkaise, tout en conservant son attachement profond pour la ville, entre elle et New York, c'est une grande histoire d'amour après tout. Et puis, il faut dire que les personnages sont attachants (les hétéros comme les homos, rien qu'Anthony le styliste ou Stanford) et que certaines répliques sont justes géniales, quoi ('Tu es fiançée avec lui et tu n'as pas encore couché avec ? Chérie, quand on achète une voiture, il faut l'essayer avant !' réplique d'ailleurs reprise dans Desperate Housewives, saison trois ;)) même si la fin de la série respire un peu trop le heureux-pour-toujours-et-tout-le-monde-est-casé et que ça manque de matûrité et de profondeur au début, mais ça reste une série excellente que je ne me lasse pas de revoir.

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http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/DesperateHousewives.jpgSérie number twelve : Desperate Housewives.

Franchement, je ne pouvais pas y échapper ! Il y a deux-trois ans, j'aurais sans doute plaçé cette série en première position, mais j'ai eu entre deux un énorme coup de coeur pour d'autres séries télévisées que vous retrouverez plus tard dans un autre article. Mon intérêt et mon attachement pour mes nouvelles séries fétiches ont quelque peu dépassé celui pour Desperate Housewives, mais qu'importe ! J'adore cette série ! Beaucoup ont succombé au charme de la série d'ailleurs, donc je ne fais pas dans l'original. Cette série n'a d'ailleurs rien d'original, elle reprend les recettes d'autres séries dont je ne me rappelle plus le nom à part Sex and the city.
 
 
J'ai commençé à regarder cette série l'année de sa parution en France en 2006, sur la chaîne M6, et j'ai accroché depuis la première saison. Wisteria Lane, banlieuse chic, belle, avec de jolies maison, un quartier calme et paisibles, les gentils voisins, l'herbe toujours verte... presque le Paradis ! Sauf qu'à chaque saison, nous avons forçément un voisin avec un lourd secret qui finira par être révélé peu à peu, surtout à cause de quelques voisines très curieuses : la maladroite mais adorable Susan Mayer, divorçée et maman d'une jeune adolescente sage et studieuse ; Lynette Scavo, ancienne employée modèle d'une grande entreprise qui a choisi de démissionner pour être maman au foyer de... trois petits monstres dont un bébé ; Bree Van de Kampt, la perfectionniste douée en cuisine et pour les tâches ménagères ; Gabrielle Solis, ancien mannequin venue s'installer à Wisteria Lane après son mariage ; Edie Britt, la blonde pulpeuse, croqueuse d'hommes, garce à ses heures perdues. Donc oui, tout est beau, tout est gentil à Wisteria Lane, la ville parfaite avec ses habitants parfaits avec des secrets et/ou une vie privée pas si parfaits que ça.

Des problèmes communs (problèmes de couples/avec les enfants/au boulot/la famille) aux secrets les plus lourds. Des cadavres cachés, un secret honteux ou j'en passe des meilleures. A chaque série, un secret d'un voisin, si possible un mort par-ci par-là d'un personnage plus ou moins important, les personnages principaux qui ont chacun un problème car si tout était rose bonbon, la série serait moins intéressante, le tout dans une banlieue chic. Même recette mais ça fonctionne, je ne m'en lasse pas encore. Chaque personnage est attachant à sa manière, parfois on ne trouve le dénouement de l'histoire qu'à la toute fin, parfois on devine avant mais c'est toujours intéressant avec une panoplie de personnages tout aussi intéressants. Pour ma part, je préfère Lynette Scavo, pauvre maman desespérée mais drôle, cynique et sournoise à ses heures perdues, mais toujours amicale, agréable et sympathique et que pour être maman de trois garçons turbulents et d'un bébé avec un mari toujours au boulot sans tomber dans la déprime totale, il faut être sacrément tenace. Pour les couples, je me penche vers qui-se-ressemble-s'assemble avec Bree et Orson et aussi les-contraires-s'attirent avec la maladroite Susan et le beau plombier Mike Delfino...

Bref, cette série c'est du bonheur, c'est sympathique, drôle ou triste (depuis la saison trois-quatre, c'est obligé : il y a un épisode spécial catastrophe, mais même avant on avait le droit avec des moments tristounets, ne serait-ce qu'avec la mort de certains personnages, la musique aidant beaucoup), j'espère que les producteurs continueront à nous enchanter et à nous surprendre, tant qu'à faire ! Car si la célèbre série peut perdre de sa superbe parfois, que la recette est toujours la même, ça fonctionne et c'est très sympathique !

Nip/Tuck / Ghost Whisperer.

A l'origine, je ne devais pas tellement parler de séries télévisées sur ce blog ; celui-ci étant majoritairement consacré aux films et puisque depuis un certain temps, je regardais plus de films que de séries tv. Cela a changé depuis quelques temps, j'ai redécouvert mes anciennes séries fétiches, j'en ai découvertes d'autres, de ce fait, je suis retombée amoureuse des séries tv auxquelles je consacre plus de temps de visionnage qu'aux films, ainsi j'ai crée une catégorie pour les séries tv sur ce blog. Je parlerai majoritairement des séries que j'ai bien aimé, mes coup de coeur, les premières que j'ai vraiment suivi jusqu'au boût, mais sans parler des classiques que nous connaissons tous, (genre Notre Belle Famille, Ma sorcière bien-aimée, Une Nounou d'Enfer...) Je commençerai par parler des premières séries que j'ai vraiment aimé, qui sont terminées pour la plupart, mais dont l'intérêt s'est quelque peu estompé, tout en gardant un bon souvenir de ces séries. Je parlerais en dernier lieu de mes séries coup de coeur, bien que l'ordre des séries selon ma préférence peut changer avec le temps (au fur et à mesure que je découvre d'autres séries ou qu'une me déçoit ou qu'une autre que j'aimais assez bien s'améliore et devienne un coup de coeur)
 
Voici donc la première vague, and here we go !
 
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Série number fifteen : Nip/Tuck.
 

 
Aaaah, Nip/Tuck, toute une histoire ! A l'origine, j'avais découvert et suivi la série juste pour les beaux yeux de Julian McMahon, acteur découvert dans Charmed que j'avais immédiatement adoré. C'est aussi la première série télévisée dans laquelle Julian McMahon a joué jusqu'au boût, lui qui n'a jamais sû rester longtemps dans une série télévisée. Ca aurait été embêtant, vu qu'ici il est l'un des personnages principaux. Ici, il a troqué son costume de démon de Charmed pour une blouse blanche de chirurgien en plein coeur de Miami.

 
 
 
Donc Nip/Tuck, ça suit deux chirurgiens plasticiens de Miami et qui sont aussi les meilleurs amis du monde depuis la fac de médecine : Sean McNamara et Christian Troy. L'un est père de famille, marié avec son amour de la fac de médecine, Julia ; Christian lui est l'éternel célibataire qui aime boire, sortir, faire la fête, draguer la gente féminine et le sexe. Ces deux collègues et amis sont si différents mais si proches, presque frères, mais cette amitié pour Christian reste assez floue, surtout qu'à un moment, dans un épisode où Christian rêve, il embrasse Sean. Mais cela ne devient pas un élèment de la série : s'il y a eu l'espace de quelques épisodes une ambiguïté dans la relation Sean/Christian et que ce dernier s'est interrogé sur sa sexualité, il reste toujours le charmeur de ses dames, l'indécrottable célibataire qui aura eu quelques rares relations durables.

Autant dire que l'univers de la chirurgie plastique ne m'attire pas du tout, mais vraiment pas ; or ici, on se retrouve plongé dans cet univers et pas qu'un peu. La série est plutôt violente, souvent crue et certains cas médicaux sont assez choquants, je ne donnerai pas trop d'exemples parce qu'il y en a beaucoup, mais disons qu'il ne faut pas être prude ni avoir peur du sang quand on regarde Nip/Tuck. Du sexe en veux-tu en voilà (blamez Christian le nymphomane), du sang et encore du sang car on voit comment se déroulent les opérations, et même lorsqu'ils font de la chirurgie réparatrice, parfois c'est sanglant, rien qu'avec la saison trois avec l'affaire du Découpeur, un fou s'amusant à mutiler ses victimes parce qu'elles sont belles et que pour lui, la beauté est une malediction et non un don. Je dois dire que même si c'était violent et sanglant, cette enquête m'a tenu en haleine jusqu'au boût tant j'étais impatience de voir tomber le masque du Découpeur et même si le final de cette saison m'a déçu sur l'identité du Découpeur, je retiens cette saison comme l'une des plus inoubliables comme la seconde où Sean est en pleine crise de la quarantaine et où l'insensible Christian est aux petits soins avec une ex-petite amie qui se retrouve enceinte de lui. Lui si insensible se met à fondre devant son bébé. C'est un côté de lui presque inattendu mais attachant.
 
Même si bon, j'avoue qu'au fur et à mesure qu'on avance dans la série, ça devient moins palpitant malgré quelques bons épisodes et personnages, je dois même avouer n'avoir pas trop de souvenirs des deux-trois dernières saisons, mais je compte revisionner toutes les saisons un jour parce qu'au final, j'aime assez cette série télévisée et plus seulement parce qu'il y a le beau Julian McMahon : pour les personnages, la complicité entre Sean et Christian malgré les pavés sur la route parfois, et que pour me faire aimer une série parlant de chirurgie esthétique, il faut se lever de bonne heure... cette série m'aura bien changé et même forgé ma vision de la chirurgie plastique, c'est un univers où l'on ne veut que la beauté et la perfection, que ce soit pour être plus beau physiquement ou pour changer quelque chose de déformé. La beauté est un don mais parfois elle a ses inconvénients. D'une certaine façon, la chanson de l'opening de la série - A perfect lie, de The Engine Room - illustre bien le show : Make me beautiful, make me... a perfect soul, a perfect mind, a perfect face, a perfect lie... (Rends-moi beau/belle ; donne-moi une âme parfaite, un esprit parfait, un visage parfait, un parfait mensonge)
 
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Série number fourteen : Ghost Whisperer.
 
 
C'est une série télévisée découverte il y a déjà une paire d'année sur la chaîne TF1, j'ai beaucoup aimé les premières saisons et si à présent mon amour pour la série s'est quelque peu refroidi, je suis toujours avec plaisir, moins qu'avant mais j'aime toujours. Je devrais d'ailleurs revisionner les dernières saisons dont je garde peu de souvenirs, histoire de me rappeller de l'intrigue des dernières saisons et de la façon dont la série se termine...
 
 
 
 
Cette série se centre sur Mélinda Gordon, jeune mariée qui travaille dans une boutique d'antiquités avec sa meilleure amie Andrea. C'est une jeune femme tout à fait normale avec une vie bien tranquille, avec l'exception d'une chose : tout comme sa grand-mère avant elle, Mélinda a le pouvoir de voir les fantômes et de leur parler, ces fantômes sont comme des esprits errants encore rattachés sur Terre car ils sont morts de façon violente et/ou ont encore quelque chose à accomplir, à régler, choses qu'ils n'ont pas pû faire de leur vivant. C'est le rôle de Mélinda, quand sa petite vie tranquille se retrouve troublée par ces spectres qu'elle croise de façon quelque peu hasardeuse, de les aider à régler leurs problèmes, d'arranger les choses pour que ces morts puissent enfin trouver la paix et rejoindre la lumière qui les conduira dans le monde après la mort.

Donc on se contente pendant plusieurs épisodes et même 90% de la série aux fantômes que Mélinda croise et doit aider. Certains cas sont émouvants, d'autres moins, mais toujours intéressants à suivre. J'aime beaucoup l'idée d'un personnage qui puisse voir ce que les autres ne voient pas, cette faculté étrange de pouvoir voir et parler aux fantômes, et même les aider ; même si le plus souvent, Mélinda se retrouve dans des situations pas croyables et qu'il doit être étrange pour de parfaits inconnus ou même des proches pas au courant de voir Mélinda parler toute seule. Ca me rappelle un peu le manga xxxHolic de CLAMP où le protagoniste peut aussi voir les fantômes. Mais bien-sûr, se contenter du même schéma pendant plusieurs saisons peut être lassant à la longue, alors il y a parfois des tragédies par-ci par-là, des catastrophes et même avec ça, il m'arrivait de m'ennuyer et juste au moment où le personnage de Rick Payne, un spécialiste du paranormal bourré d'humour fasciné par le pouvoir de Mélinda, m'attirait et me plaisait énormément, il a fallu qu'il ne reste pas plus de deux saisons. Bref, je commençais à m'ennuyer de la série quand enfin la série a relançé mon intérêt, notamment quand Mélinda est tombée enceinte et que sa grossesse et la naissance de son enfant laissait présager qu'il aurait les mêmes dons que sa mère, qu'il soit même plus puissant. Donc la nouvelle saison a relançé mon intérêt pour la série. Encore heureux. Car j'aime certains personnage, l'idée générale, et surtout le générique si beau et mystique, idéal pour donner une idée de l'ambiance de la série. Donc voilà, si Ghost Whisperer n'est pas un coup de coeur et que mon intérêt s'est refroidi, même avec la nouvelle saison plus intéressante que l'avant-dernière, c'est une bonne série qui se laisse regarder avec plaisir.