samedi 27 août 2011

True Blood.

http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/TrueBlood.jpgSérie number nine : True Blood.


C'était obligé que je parle de cette série ! C'est sans doute la série que j'attends patiemment chaque été. Impossible que je ne classe pas cette série, c'est vraiment quelque chose cette série. Et même si ça ne fait que relancer en partie la mode des vampires depuis Twilight, je dois dire que True Blood s'éloigne radicalement des livres de Stephenie Meyer, ça a beau traiter de vampires et cie, ce n'est pas la même chose, loin de là !






Cette série, je l'ai découverte en 2009 je crois, où j'ai dévoré les deux premières saisons en une semaine, pour ensuite attendre la saison trois et jusqu'à aujourd'hui la saison quatre. Cette série reprend la série de bit-lit de Charlaine Harris : La communauté du sud, mais loin d'être un copier-coller des livres, cette série ne fait que reprendre l'idée de base des romans et les personnages. Il y a pas mal de libertés, je dirais même que la série est bien meilleure que les romans dans le sens où les personnages, même secondaires, sont mieux exploités et plus approfondis. Chaque saison pour un tome de La communauté du sud, avec pas mal de libertés, la série reprend l'idée de base.

La série commençant tout d'abord avec les vampires sur le devant de la scène, tout en traitant par la suite de nouvelles créatures surnaturelles qu'on découvre : des ménades, des loups-garous, des fées, des panthères-garous et des sorcières jusqu'à présent, avec toujours des vampires par-ci par-là, comment peut-il en être autrement ? Car Sookie Stackhouse, serveuse et télépathe de son état, tombe amoureuse d'un vampire nommé Bill Compton. D'abord méfiante et quelque peu effrayée, elle s'attache à son vampire d'amour. Les vampires ayant fait leur coming-out il y a peu, surtout grâce à l'invention d'une boisson : le True Blood, se présentant comme étant un substitu de sang pour les vampires qui pourront se nourir sans tuer mais pas tous les vampires se plient à cette régle et les humains eux-même se méfiant des vampires, ne voyant pas d'un très bon oeil l'arrivée de ces morts-vivants, cette impression se faisant plus ressentir dans les saisons une, trois et quatre. Dans le beau cadre de la Nouvelle-Orléans et la ville de Bon Temps que j'aime retrouver avec le bar-restaurant Chez Merlotte par exemple, nous suivons la jeune télépathe Sookie Stackhouse, parfois ses déboires amoureux avec Bill peuvent être agaçants, il faut dire que moi, je préfère de loin le beau vampire-viking Eric Northman, sheriff-vampire et tenant du bar pour vampire Fangtasia. Ce que j'espère, niveau romance, est la mise en place du couple Eric/Sookie, entre eux, il y aura plus d'étincelles que chez le Bill/Sookie. Sookie change sans le savoir Eric, vampire froid qui se fiche des autres et des humains. Il ne fait confiance qu'à son enfant vampire Pam, mais on ressent le changement alors qu'il fréquente de plus en plus Sookie, surtout dans la saison quatre. Par contre, dans la série, ça peut être assez violent dans le sens où certaines scènes peuvent choquer. C'est pas pour les enfants : scènes de sexe ou de combat, des tueries, du sang et des morceaux d'organes qui dégoulinent partout lorsqu'un vampire est tué... mieux vaut ne pas être trop prude et avoir peur de la vue du sang avec True Blood.

En plus de ça, des fins d'épisodes ou même de saison de terminant en véritable cliffhanger (fin à suspence), de quoi jouer avec les nerfs des spectateurs, des scènes croustillantes (Ericsookieericsookieericsookieericsookie), l'atmosphère et les décors de la Nouvelle-Orléans, nous plongeant en plein coeur de l'Amérique, de la Lousiane, divers créatures, un monde intéressant pour ces créatures comme les vampires avec leur hierarchie et leur politique, des enquêtes policières allant souvent vers le paranormal (concernant majoritairement vampires/sorcières/lycantrophes), chaque personnage même secondaire a son histoire, une place dans les épisodes. On s'intéresse à pratiquement tous les personnages. Bref, bref, bref, une très bonne série pour moi, que du bonheur.
 
 

Image tirée de la série avec les personnages d'Eric Northman et Pamela "Pam" Swynford de Beaufort, joués par  Alexander Skarsgard et Kristin Bauer.
 

mardi 9 août 2011

Inglourious Basterds.

http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdefilms/InglouriousBasterds.jpg
Inglourious Basterds,
film de Quentin Tarantino.
2h33min.
Sorti en 2009.







Avec
: Brad Pitt, Mélanie Laurent, Christoph Waltz, Daniel Brühl, Diane Kruger, Eli Roth...












Synopsis :



Dans la France occupée de 1940, Shosanna Dreyfus assiste à l'exécution de sa famille tombée entre les mains du colonel nazi Hans Landa. Shosanna s'échappe de justesse et s'enfuit à Paris où elle se construit une nouvelle identité en devenant exploitante d'une salle de cinéma.

Quelque part ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine forme un groupe de soldats juifs américains pour mener des actions punitives particulièrement sanglantes contre les nazis. "Les bâtards", nom sous lequel leurs ennemis vont apprendre à les connaître, se joignent à l'actrice allemande et agent secret Bridget von Hammersmark pour tenter d'éliminer les hauts dignitaires du Troisième Reich. Leurs destins vont se jouer à l'entrée du cinéma où Shosanna est décidée à mettre à exécution une vengeance très personnelle
...




Mon avis :

Ca faisait un petit boût de temps que ce film me faisait envie, puis j'ai eu l'occasion de le voir sur une chaîne câblée il y a plusieurs mois de ça, autant dire que puisque c'était le premier visionnage de ce film, j'ai été déconcertée. Ce film m'a surprise à bien des moments, il paraît que c'est l'effet Tarantino, vu que c'est le premier film de lui que je découvre, je ne suis pas une habituée et donc, c'est normal. Pourtant lors de mon premier visionnement du film, je ne dirais pas avoir eu un coup de coeur ou une deception, je pense avoir bien aimé dans l'ensemble mais j'ai surtout été surprise et déconcertée. Je ne m'attendais pas à tout ce que j'allais voir, à vrai dire, ça s'éloigne des films qu'on peut se faire sur le sujet, dans le sens où Tarantino s'est autorisé une version très personnelle de la seconde guerre mondiale.


Le mois dernier pourtant, je suis tombée sur le DVD du film à moitié prix alors je me suis dit qu'il ne fallait pas me priver donc j'ai eu la chance de revisionner le film encore et encore jusqu'à connaître la plupart des répliques par coeur, et après plusieurs soirée à me reretaper le film, je confirme : j'adore je pourrais même classer Inglourious Basterds parmi mes films favoris, avec une bonne brochette d'acteurs : Daniel Brühl et Diane Kruger que j'avais découvert dans Joyeux Noël, Mélanie Laurent, Brad Pitt sans oublier Christoph Waltz qui a été phénoménal durant tout le film, moi qui ne connaissais pas l'acteur, j'ai été éblouie par son jeu. Vraiment superbe. Son interprétation du colonel nazi Hans Landa était formidable, convaincant, détestable à souhait, le genre de personnage qu'on adore détester, il est sans doute the personnage du film, l'un des plus inoubliables : excécrable, sournois, rusé, froid, raffiné, cruel et totalement imprévisible mais parfois avec des moments... déconcertants mais drôles (rien que la scène 'ouuuuuh ~ c'est un biiiingo !' inoubliable xD).


C'est un film assez spécial, sûr qu'il ne peut pas plaire à tout le monde et comme je l'ai dit, Tarantino s'est autorisé une autre version de la seconde guerre mondiale durant la France occupée par les nazis [ Hitler ainsi que Goebbels et d'autres sont tous tués dans un cinéma français par les 'Bâtards' de Brad Pitt/Aldo Raine et aussi à cause d'une vengeance de Mélanie Laurent/Shosanna Dreyfus ], c'est l'une des raisons qui m'a rendu perplexe lorsque j'ai vu le film pour la première fois à vrai dire, mais finalement pourquoi pas ? ce n'est qu'une fiction. Il faut dire que le film est génial, de mon point de vue. Il y a certes pas beaucoup d'action, ça manque de rythme et le film se base beaucoup sur les dialogues mais c'est là toute la force du film, les longues phrases de dialogues sont finalement assez captivantes.


Tarantino est un remarquable dialoguiste, les moments de suspence ne passent pas seulement par l'action mais aussi par de longues scènes dialoguées, lors de ma première projection de ce film, ces longs dialogues m'ennuyaient au boût d'un moment mais c'est en revionnant plusieurs fois le film que j'ai vraiment été captivée. L'angoisse naît peu à peu dans les conversations (rien que la première scène entre Landa et Lapadite ou encore celle dans la taverne de La Louisiane), la tension finit par arriver au fur et à mesure que la discussion évolue : tout peut très bien se passer au début, elle finit par évoluer puis prendre une autre tournure et une tournure pas forçément bonne selon le personnage. Tensions, digressions et faux semblants jusqu'à ce que la fin de la discussion ait soné et que la scène se termine par de l'action, les mots ne pouvant plus rien, de la poudre au feu, des tueries, des combats aux armes à feu et j'en passe. Même les mots peuvent être traîtres et dévastateurs.


Tout au long du film, on se centre sur divers personnages : Shosanna Dreyfus, jeune cinéaste française qui cache son identité juive prévoit de prendre sa revanche sur les nazis et le colonel Landa suite au massacre de sa famille dont elle est la seule survivante. Et elle prévoit d'utiliser son cinéma pour mener sa vengeance à bien. De son côté Joseph Goebbels entreprend d'utiliser les exploits extraordinaires d'un jeune soldat allemand, Fredrick Zoller, pour adapter son parcours militaire au cinéma sous forme d'un film intitulé La Fierté de la Nation, pour encourager les troupes allemandes qui reculent de partout depuis l'entrée en guerre des Américains, il veut une avant première pour ce film, ce qui tombe bien puisque le jeune Zoller s'est épris d'une jeune cinéaste française... En Allemagne, Hitler est bien dans la mouisse en entendant les exploits macabres d'un groupe de Juifs Américains ayant été incorporés en France qui s'amusent à tuer chaque Nazis croisant leur chemin, les scalpant et en laissant repartir le ou les survivants avec un... 'petit cadeau' ; ce groupe nommé les Bâtards tenu par Aldo Raine, aussi nommé Aldo l'Apache. Tous ces changements de scènes perpétuelles, qui offrent une histoire, qui menent à un seul but, un seul fil : la projection au cinéma de La Fierté de la Nation où tout se jouera : la revanche de Shosanna, les plans des Bâtards... et celui de Hans Landa qui rêve de mettre la main sur le lieutenant Aldo Raine. Une dernière partie du film épouffstoufflante, quoi. Les plans se mettent en place et prennent forme, tout se joue au cinéma : gros plans silencieux, action, dialogues, des scènes excellentes dont je retiendrais surtout celle où Aldo et ses Bâtards se font passer pour des amis italiens de l'actrice allemande Bridget von Hammersmark, espionne pour les Anglais, mais ne sachant pas trop parler la langue italienne. Bridget leur assure que les Allemands n'ont pas beaucoup d'oreille pour l'italien et qu'il n'y a donc rien à craindre, mais voilà que Hans Landa se ramène et se met à parler l'italien comme si c'était sa propre langue !


Sinon, en plus de tout ça, Tarantino lançe quelques clins d'oeil, notamment par la musique ou quelques scènes qui renvoient à des classiques du cinéma (je cite comme exemple Il était une fois dans l'Ouest, rien que ça !), n'oublions pas la soundtrack (rien que The green leaves of summer, Rabbia e tarantella ou le Green eyes de David Bowie), ou le décors et les gros plans, juste superbe ! Puis, un peu comme dans Joyeux Noël de Christian Carion, ce film a été tourné un tiers en français, un autre tiers en allemand et l'autre tiers en américain avec l'accent du sud de Brad Pitt. Donc mieux vaut voir ce film avec ses sous-titrages pour mieux comprendre. Aussi c'est assez violent comme film selon les scènes : du sang, des tueries, des explosions... bref, pas pour les âmes sensibles, j'ai vu pire mais il y a certaines scènes qui ont de quoi dégoûter (rien que les scènes où un Bâtard scalpe un nazi, la scène du flash-back du passé d'Hugo Stiglitz en tant que tueur d'officiers de la Gestapo, ou la scène de fin quand Aldo et Utivich laissent au colonel Landa le 'petit cadeau' qu'ils réservent aux nazis qu'ils ne tuent pas).


Ensuite, certains peuvent penser que ce film est manichéen, mais moi au contraire, je ne le trouve pas si manichéen que ça : après tout, les Bâtards sont commes les nazis quand on y regarde bien, ils font une chasse à l'homme et peuvent agir aussi cruellement qu'eux quand ils tuent. Ils agissent un peu comme eux et comme Aldo Raine le dit : ils vont pas faire dans la dentelle avec les nazis ni leur donner une leçon d'humanité car c'est clair et net pour eux qu'ils n'en ont aucune, et que c'est la façon d'agir des Bâtards qui fera comprendre aux nazis qui ils sont et qu'il faut les prendre au sérieux, avoir peur d'eux même, et que c'est leur cruauté qui fera comprendre aux Nazis qui sont exactement les Bâtards. Ensuite c'est vrai qu'on aurait tendance à se mettre aux côtés des Bâtards qui sont Américains, Juifs pour la plupart, avec deux Allemands qui ont renié le Troisième Reich, que c'est le camp des 'gentils' qui s'en vont tuer des méchants nazis qui tuent des pauvres civils et juifs, et que donc on aurait tendance à ne pas trop en faire un drame de les voir tuer des soldats allemands mais en revanche quand on voit des Nazis tuer, tout de suite ce sont eux les méchants, donc si on regarde de ce point de vue, oui c'est manichéen. Car même si les Bâtards peuvent se montrer aussi cruels que les Nazis, on aurait tendance à tenir de leur côté car : Américains, Juifs, Résistants, sont du bon camp et toussa... j'ai réagi pareil, même si le vrai méchant ici n'est pas vraiment Hitler qui prête plus à rire ici ('Nein nein nein nein !!'), ni le soldat Fredrick Zoller tout émarouché de Shosanna, mais bel et bien Hans Landa. C'est une guerre, il n'y a pas de héros, juste des hommes avec leurs combats, ces Bâtards sont un peu des anti-héros mais il faut avouer que ça fait du bien de voir des Juifs/Résistants en mettre plein la poire aux Nazis pour une fois. En bref, un film qui ne plaira pas forçément à tout le monde mais pour ma part, j'ai adoré !



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Deux des Bâtards : le sergent Donny Donowitz ou L'Ours Juif ; et le lieutenant Aldo Raine, dit Aldo l'Apache.




Extrait/Citation :





BRIDGET VON HAMMERSMASK : Je sais déjà que la question que je vais poser est idiote mais... les Américains que vous êtes... connaissent des langues étrangères ?
DONNY DONOWITZ : (pointant Aldo) On se débrouille tous deux en italien.
BRIDGET : Avec un accent atroce, sans aucun doute. Mais c'est pas ça... les Allemands n'ont pas beaucoup d'oreille pour l'italien. Donc vous la jouez au bluff. C'est ça, le plan ?
ALDO RAINE : Grosso modo.
BRIDGET : Ca tient la route...
ALDO : Ca tient que dalle, mais on fait quoi sinon ? on décampe ?
BRIDGET : Non. Ca tient la route. Si vous foirez pas tout avant, je vous fait rentrer là-bas. (regardant les basterds) Qui fait quoi ?
ALDO : Bah... c'est moi le meilleur en italien, donc c'est moi ton cavalier. Donny, c'est le deuxième meilleur, ce sera ton camera-man. Et Omar c'est le troisième. Il fera l'assistant de Donny.
OMAR ULMER : Hein ? Mais j'cause pas italien !
ALDO : C'est ce que je dis : t'es le troisième meilleur, il suffit que tu fermes ta gueule ! J'serais toi, j'commençerais à m'entraîner tout de suite
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samedi 30 juillet 2011

Charmed / House M.D.

http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/Charmed.jpgSérie number eleven : Charmed.
 
Alors, j'ai franchement hésité à la classer parmi mes séries préférées, mais finalement je l'ai fait, il faut dire que j'ai grandi avec cette série. Ce n'est certainement pas la première que j'ai regardé et adoré, mais celle-ci fut mon coup de coeur étant enfant et jeune adolescente, j'en étais fan. En plus du visionnage des épisodes de la série, j'avais quelques produits dérivés comme des livres, divers magazines, un oreiller, une taie d'oreiller, deux jeux de société, un débardeur, un collier et de parlons pas des nombreux posters qui ont pû orner ma chambre à l'époque ni le nombre de fois que j'ai pû écouter la chanson du générique How soon is now ? de Love Spit Love.
 
 
Alors Charmed... kesako ? En gros, ça commençe avec l'arrivée dans le manoir familial de la cadette d'une fratrie de trois soeurs, Phoebe rentre chez elle et en fouillant dans le manoir découvre un vieux grimoire dont elle lit la première formule. Cette formule était une incantation magique qui a réveillé les pouvoirs magiques des trois soeurs : elles deviennent sorcières comme le furent leur mère, grand-mère... Être une sorcière est loin d'être facile pour Prue, Piper et Phoebe, surtout que leurs pouvoirs ne doivent pas être mis au service du gain personnel mais à la lutte contre les démons et autres créature maléfiques attaquant sorcières et être humains... c'est en gros le résumé général même si la série se résume à bien plus, pensez donc avec huit saisons ! Et si à présent, ma préférence s'en est allée vers un autre jeune sorcier anglais à lunettes, j'ai toujours un faible pour la série. Pourtant, elle avait des défauts et avait commençé à perdre de sa superbe après la saison quatre, mais je regardais toujours avec plaisir même si après la saison quatre, Charmed n'était plus tout à fait ce qu'il était. L'ayant revisionné il y a quelques mois, c'est clair qu'après la saison quatre, les saisons étaient bien moins intéressantes que les premières et que tout çe ne tenait plus trop debout, ça se regarde toujours ; je dois dire que la série a gagné un certain regain d'intérêt au boût de la saison six (ou à partir de la fin de la saison 5 jusqu'à la saison 7) avec l'arrivée du personnage de Chris Perry, ce cher être de lumière du futur névrosé et mystérieux qui cache plein de secrets et de surprises. Ce personnage a vraiment sauvé la série, je crois même qu'il est devenu mon préféré de toute la série alors qu'avant, ma préférence allait vers la cadette des soeurs, Phoebe Halliwell, et au couple passionné et interdit qu'elle formait avec le beau démon Cole Turner (joué par Julian McMahon, miaaaaam <3).

Mes saisons préférées doivent être les quatre premières en plus de la sixième car les saisons 5, 7 et 8, c'était un peu exagéré, certes il y avait des choses et idées intéressantes mais ces saisons étaient moins entraînantes que les autres. Mais on a de tout dans cette série : des sorcières, des êtres de lumières (sortes d'anges gardien pour sorcières), des démons, des sirènes, des fées, des nains, une école de sorcellerie, des voyages dans le temps, des transformations, beaucoup de magie, beaucoup de couples dont certains intéressants, des personnages hauts en couleur, de la famille, des fantômes, des sortilèges et potions et j'en passe. Et si j'aimais bien Prue, l'idée d'une soeur cachée était intéressante, je la trouve plutôt bien Paige et l'on voit là l'évolution et le changement chez la famille Halliwell : Piper devient l'aînée, la cadette Phoebe se retrouve la soeur du milieu et doit prendre des responsabilités surtout que c'est Paige la benjamine à présent. Enfin bref, si la série est vieille, je trouve qu'elle vieillit plutôt bien, elle a gardé un certain charme, je ne sais pas si elle peut encore plaire mais ça reste une série sympathique malgrè ses quelques défauts.
 
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http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/DocteurHouse.jpgSérie number ten : Docteur House / House M.D.

J'avoue que je suis pas trop fan des séries hospitalières comme Urgence, Private Practice, Grey's Anatomy... cependant, je me suis beaucoup attachée à Docteur House. Je ne sais plus exactement comment j'ai découvert cette série ou qu'est-ce qui m'a décidé à visionner cette série mais franchement, j'aime ! Et si depuis la dernière saison, mon intérêt s'est quelque peu refroidi, j'aime toujours cette série. Et cette série vaut largement sa place parmi mes séries chéries  puisqu'elle se situe dans un hôpital avec une panoplie de médecins qui traitent de maladies et que pour me faire aimer une série hospitalière, ça relève du miracle.

Mais il faut dire que le docteur Gregory House n'est pas tout à fait comme les autres médecins. Si j'aime énormément le personnage, me faisant un peu rappeller un certain détective anglais (Sherlock Holmes), je ne voudrais certainement pas l'avoir comme médecin. Cynique, sarcastique, parfois froid, insolant avec peu de respect pour ses patients et confrères mais terriblement intelligent. Tel Sherlock Holmes, chaque maladie particulière d'un patient est comme une enquête policière. Recherche des symptômes, fouillage de la maison du patient pour vérifier si quelque chose a pû être à l'origine de la maladie, une maladie comme un criminel qu'il faut combattre, vaincre car ce genre de maladie réelles ou pas sont comme du jamais-vu, de véritables casses-têtes médicaux. House et son équipe ont parfois eu des vertes et des pas mûres. Il y avait vraiment des fois où je me demandais si ces cas médicaux, pour la plupart, étaient réels. Mais sérieusement, chaque cas médical est comme une enquête policière, les médecins de l'équipe de House vont même jusqu'à fouiller la maison du patient pour savoir s'il n'y aurait pas une chose qui aurait déclenché la maladie. Ca fait un peu penser à Sherlock Holmes, d'ailleurs la série s'en inspire un peu. House habite dans une maison portant le numéro 221b, il enquête pour les maladie, est aussi froid et cynique que lui, si ce n'est plus, joue un instrument de musique. House rappelle aussi le nom Holmes, tout comme Wilson celui de Watson et le docteur James Wilson étant le seul véritable ami de House, ça rappelle pas un peu l'amitié Holmes/Watson ? Je suis attachée à cette amitié House/Wilson, même si je trouve qu'on ne voit pas assez Wilson à mon goût, mon cancérologue juif favori.

En plus de Wilson, nous avons le patronne de l'hôpital Lisa Cuddy et les coéquipiers de House, à savoir Foreman, Chase et Cameron puis plus tard Numéro Treize, Taub, et d'autres. Voyant House comme Holmes, je dois dire que j'ai dû mal à le voir amoureux donc, désolée pour les fans mais le House/Cuddy ne m'attire pas plus que ça. Sinon, en plus des cas médicaux étranges, de l'humour, toujours de l'humour, parfois sarcastique, ironique, avec des répliques drôles et moqueuses, des moments drôles (Wilson ayant une faiblesse pour la gente féminine au grand dam de House qui est toujours du style Va-piquer-le-pote-d'un-autre chez une femme qui a le grapin sur Wilson) comme des moments tristes (la fin de la saison quatre avec Wilson et Amber, qu'est-ce que j'ai pû chialer !) et si mon intérêt s'est refroidi après la saison cinq-six, je suis toujours la série, ne serait-ce que pour le docteur Wilson ou les répliques à la House. Mais honnêtement, même si j'aime beaucoup la série, j'espère qu'elle s'arrêtera après la saison huit, déjà qu'un personnage récurant s'en va, elle s'éloigne des premières saisons, mieux vaut arrêter une bonne série tant qu'elle est encore une bonne série, avant que ça commençe à dérailler.

vendredi 29 juillet 2011

Sex and the city / Desperate Housewives.

http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/SexAndTheCity.jpgSérie number thirteen : Sex and the city.

Sex and the City, c'est ce que je suivais le vendredi soir sur M6 avant de m'acheter les coffrets des six saisons. Ce n'est certes pas du grand art quand je revisionne, mais ça reste l'une des séries que je prends plaisir à revisionner les soirs quand je m'ennuie, c'est très divertissant. C'est un excellent passe-temps, pas de prise de tête, juste du plaisir à l'écran même si maintenant que j'y repense, 30 minutes par épisode ce n'est pas assez. Il faut dire que les séries que je suis depuis un-deux ans durent 40 minutes minimum, 90 minutes maximum pour un épisode alors, sûr que pour moi, 30 minutes c'pas grand chose, mais je ne chipoterai pas là-dessus.

 
Sex and the city est une chronique tenue par la journaliste Carrie Bradshaw dans le New York Time. Elle y tient des chroniques sur le sexe et sur les relations amoureuses, s'inspirant de sa propre expérience mais aussi celles de ses trois meilleures amies vivant elles-aussi à New York : la business woman nymphomane Samantha Jones, femme d'âge mûr vouant une passion au sexe et aux hommes beaux et sexy ; la galleriste d'art fleur bleu pour qui amour rime avec toujours, Charlotte York, jeune romantique rêvant aux mariages parfaits avec enfants et animaux de compagnie ; et enfin l'avocate terre à terre, pessimiste au sujet de la gente masculine, Miranda Hobbes. Ces quatre amies sont belles, brillantes, indépendante et ont tout ce qu'elles veulent, sauf le partenaire idéal, s'il existe. Cupidon semble avoir baissé les bras pour la ville de Manhattan où, dans toute cette jungle new yorkaise, l'amour semble avoir laissé place aux parties de jambes en l'air. Il suffit de voir Miranda pour qui chaque homme est un microbe, un cas désespéré et que l'homme parfait n'existe pas ; et Samantha qui ne voit chez les hommes qu'un moyen de satisfaire ses désirs sexuels. A l'inverse de Charlotte qui recherche son prince charmant, quant à Carrie, elle se contente de relations amoureuses et sexuelles avant de rechercher, plus tard dans la série, au fur et à mesure qu'elle revoit ses priorités en avançant dans sa trentaine, un homme avec qui vivre sa vie.

C'est une série tirée des chroniques de Candace Bushnell, chroniques réunies en un recueil qui a repris le même nom que la série et que j'ai déjà lu, et je dois avouer que ma préférence va à la série, la série ne faisant que reprendre quelques anecdotes et chroniques du roman. Mais cette série est un vrai rafraichissement, n'empêche, qu'est-ce qu'elle devait choquer à l'époque ! Je crois même que ça devait être une des premières séries du genre, à parler du sexe sans tabous. On a des personnages hauts en couleur, avec parfois des tenues assez... euh... trop, quoi, mais c'était les années 1990 ! Mais je pense que certaines choses dans la série auraient pû être plus approfondies et certaines relations amoureuses finissent de façon idiote et puérille, heureusement que les héroïnes gagnent en profondeur et maturité par la suite, à un point où Samantha sera horrifiée de constater qu'elle aussi peut tomber amoureuse, où Miranda ravalera certaines de ses convictions sur les hommes, où Charlotte s'aperçevra que les mariages ne sont pas toujours joyeux et parfaits, et même Carrie qui finira par rechercher quelqu'un avec qui passer sa vie au lieu de toujours sortir et baiser pour le fun.

Le temps de six saisons, nous assistons donc à leurs aventures contemporaines, entre états d'âmes et frasques sexuelles. Dans l'ère de l'innocence perdue, Carrie jette un regard drôle et lucide sur la société new yorkaise, tout en conservant son attachement profond pour la ville, entre elle et New York, c'est une grande histoire d'amour après tout. Et puis, il faut dire que les personnages sont attachants (les hétéros comme les homos, rien qu'Anthony le styliste ou Stanford) et que certaines répliques sont justes géniales, quoi ('Tu es fiançée avec lui et tu n'as pas encore couché avec ? Chérie, quand on achète une voiture, il faut l'essayer avant !' réplique d'ailleurs reprise dans Desperate Housewives, saison trois ;)) même si la fin de la série respire un peu trop le heureux-pour-toujours-et-tout-le-monde-est-casé et que ça manque de matûrité et de profondeur au début, mais ça reste une série excellente que je ne me lasse pas de revoir.

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http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdeseriestv/DesperateHousewives.jpgSérie number twelve : Desperate Housewives.

Franchement, je ne pouvais pas y échapper ! Il y a deux-trois ans, j'aurais sans doute plaçé cette série en première position, mais j'ai eu entre deux un énorme coup de coeur pour d'autres séries télévisées que vous retrouverez plus tard dans un autre article. Mon intérêt et mon attachement pour mes nouvelles séries fétiches ont quelque peu dépassé celui pour Desperate Housewives, mais qu'importe ! J'adore cette série ! Beaucoup ont succombé au charme de la série d'ailleurs, donc je ne fais pas dans l'original. Cette série n'a d'ailleurs rien d'original, elle reprend les recettes d'autres séries dont je ne me rappelle plus le nom à part Sex and the city.
 
 
J'ai commençé à regarder cette série l'année de sa parution en France en 2006, sur la chaîne M6, et j'ai accroché depuis la première saison. Wisteria Lane, banlieuse chic, belle, avec de jolies maison, un quartier calme et paisibles, les gentils voisins, l'herbe toujours verte... presque le Paradis ! Sauf qu'à chaque saison, nous avons forçément un voisin avec un lourd secret qui finira par être révélé peu à peu, surtout à cause de quelques voisines très curieuses : la maladroite mais adorable Susan Mayer, divorçée et maman d'une jeune adolescente sage et studieuse ; Lynette Scavo, ancienne employée modèle d'une grande entreprise qui a choisi de démissionner pour être maman au foyer de... trois petits monstres dont un bébé ; Bree Van de Kampt, la perfectionniste douée en cuisine et pour les tâches ménagères ; Gabrielle Solis, ancien mannequin venue s'installer à Wisteria Lane après son mariage ; Edie Britt, la blonde pulpeuse, croqueuse d'hommes, garce à ses heures perdues. Donc oui, tout est beau, tout est gentil à Wisteria Lane, la ville parfaite avec ses habitants parfaits avec des secrets et/ou une vie privée pas si parfaits que ça.

Des problèmes communs (problèmes de couples/avec les enfants/au boulot/la famille) aux secrets les plus lourds. Des cadavres cachés, un secret honteux ou j'en passe des meilleures. A chaque série, un secret d'un voisin, si possible un mort par-ci par-là d'un personnage plus ou moins important, les personnages principaux qui ont chacun un problème car si tout était rose bonbon, la série serait moins intéressante, le tout dans une banlieue chic. Même recette mais ça fonctionne, je ne m'en lasse pas encore. Chaque personnage est attachant à sa manière, parfois on ne trouve le dénouement de l'histoire qu'à la toute fin, parfois on devine avant mais c'est toujours intéressant avec une panoplie de personnages tout aussi intéressants. Pour ma part, je préfère Lynette Scavo, pauvre maman desespérée mais drôle, cynique et sournoise à ses heures perdues, mais toujours amicale, agréable et sympathique et que pour être maman de trois garçons turbulents et d'un bébé avec un mari toujours au boulot sans tomber dans la déprime totale, il faut être sacrément tenace. Pour les couples, je me penche vers qui-se-ressemble-s'assemble avec Bree et Orson et aussi les-contraires-s'attirent avec la maladroite Susan et le beau plombier Mike Delfino...

Bref, cette série c'est du bonheur, c'est sympathique, drôle ou triste (depuis la saison trois-quatre, c'est obligé : il y a un épisode spécial catastrophe, mais même avant on avait le droit avec des moments tristounets, ne serait-ce qu'avec la mort de certains personnages, la musique aidant beaucoup), j'espère que les producteurs continueront à nous enchanter et à nous surprendre, tant qu'à faire ! Car si la célèbre série peut perdre de sa superbe parfois, que la recette est toujours la même, ça fonctionne et c'est très sympathique !

Nip/Tuck / Ghost Whisperer.

A l'origine, je ne devais pas tellement parler de séries télévisées sur ce blog ; celui-ci étant majoritairement consacré aux films et puisque depuis un certain temps, je regardais plus de films que de séries tv. Cela a changé depuis quelques temps, j'ai redécouvert mes anciennes séries fétiches, j'en ai découvertes d'autres, de ce fait, je suis retombée amoureuse des séries tv auxquelles je consacre plus de temps de visionnage qu'aux films, ainsi j'ai crée une catégorie pour les séries tv sur ce blog. Je parlerai majoritairement des séries que j'ai bien aimé, mes coup de coeur, les premières que j'ai vraiment suivi jusqu'au boût, mais sans parler des classiques que nous connaissons tous, (genre Notre Belle Famille, Ma sorcière bien-aimée, Une Nounou d'Enfer...) Je commençerai par parler des premières séries que j'ai vraiment aimé, qui sont terminées pour la plupart, mais dont l'intérêt s'est quelque peu estompé, tout en gardant un bon souvenir de ces séries. Je parlerais en dernier lieu de mes séries coup de coeur, bien que l'ordre des séries selon ma préférence peut changer avec le temps (au fur et à mesure que je découvre d'autres séries ou qu'une me déçoit ou qu'une autre que j'aimais assez bien s'améliore et devienne un coup de coeur)
 
Voici donc la première vague, and here we go !
 
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Série number fifteen : Nip/Tuck.
 

 
Aaaah, Nip/Tuck, toute une histoire ! A l'origine, j'avais découvert et suivi la série juste pour les beaux yeux de Julian McMahon, acteur découvert dans Charmed que j'avais immédiatement adoré. C'est aussi la première série télévisée dans laquelle Julian McMahon a joué jusqu'au boût, lui qui n'a jamais sû rester longtemps dans une série télévisée. Ca aurait été embêtant, vu qu'ici il est l'un des personnages principaux. Ici, il a troqué son costume de démon de Charmed pour une blouse blanche de chirurgien en plein coeur de Miami.

 
 
 
Donc Nip/Tuck, ça suit deux chirurgiens plasticiens de Miami et qui sont aussi les meilleurs amis du monde depuis la fac de médecine : Sean McNamara et Christian Troy. L'un est père de famille, marié avec son amour de la fac de médecine, Julia ; Christian lui est l'éternel célibataire qui aime boire, sortir, faire la fête, draguer la gente féminine et le sexe. Ces deux collègues et amis sont si différents mais si proches, presque frères, mais cette amitié pour Christian reste assez floue, surtout qu'à un moment, dans un épisode où Christian rêve, il embrasse Sean. Mais cela ne devient pas un élèment de la série : s'il y a eu l'espace de quelques épisodes une ambiguïté dans la relation Sean/Christian et que ce dernier s'est interrogé sur sa sexualité, il reste toujours le charmeur de ses dames, l'indécrottable célibataire qui aura eu quelques rares relations durables.

Autant dire que l'univers de la chirurgie plastique ne m'attire pas du tout, mais vraiment pas ; or ici, on se retrouve plongé dans cet univers et pas qu'un peu. La série est plutôt violente, souvent crue et certains cas médicaux sont assez choquants, je ne donnerai pas trop d'exemples parce qu'il y en a beaucoup, mais disons qu'il ne faut pas être prude ni avoir peur du sang quand on regarde Nip/Tuck. Du sexe en veux-tu en voilà (blamez Christian le nymphomane), du sang et encore du sang car on voit comment se déroulent les opérations, et même lorsqu'ils font de la chirurgie réparatrice, parfois c'est sanglant, rien qu'avec la saison trois avec l'affaire du Découpeur, un fou s'amusant à mutiler ses victimes parce qu'elles sont belles et que pour lui, la beauté est une malediction et non un don. Je dois dire que même si c'était violent et sanglant, cette enquête m'a tenu en haleine jusqu'au boût tant j'étais impatience de voir tomber le masque du Découpeur et même si le final de cette saison m'a déçu sur l'identité du Découpeur, je retiens cette saison comme l'une des plus inoubliables comme la seconde où Sean est en pleine crise de la quarantaine et où l'insensible Christian est aux petits soins avec une ex-petite amie qui se retrouve enceinte de lui. Lui si insensible se met à fondre devant son bébé. C'est un côté de lui presque inattendu mais attachant.
 
Même si bon, j'avoue qu'au fur et à mesure qu'on avance dans la série, ça devient moins palpitant malgré quelques bons épisodes et personnages, je dois même avouer n'avoir pas trop de souvenirs des deux-trois dernières saisons, mais je compte revisionner toutes les saisons un jour parce qu'au final, j'aime assez cette série télévisée et plus seulement parce qu'il y a le beau Julian McMahon : pour les personnages, la complicité entre Sean et Christian malgré les pavés sur la route parfois, et que pour me faire aimer une série parlant de chirurgie esthétique, il faut se lever de bonne heure... cette série m'aura bien changé et même forgé ma vision de la chirurgie plastique, c'est un univers où l'on ne veut que la beauté et la perfection, que ce soit pour être plus beau physiquement ou pour changer quelque chose de déformé. La beauté est un don mais parfois elle a ses inconvénients. D'une certaine façon, la chanson de l'opening de la série - A perfect lie, de The Engine Room - illustre bien le show : Make me beautiful, make me... a perfect soul, a perfect mind, a perfect face, a perfect lie... (Rends-moi beau/belle ; donne-moi une âme parfaite, un esprit parfait, un visage parfait, un parfait mensonge)
 
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Série number fourteen : Ghost Whisperer.
 
 
C'est une série télévisée découverte il y a déjà une paire d'année sur la chaîne TF1, j'ai beaucoup aimé les premières saisons et si à présent mon amour pour la série s'est quelque peu refroidi, je suis toujours avec plaisir, moins qu'avant mais j'aime toujours. Je devrais d'ailleurs revisionner les dernières saisons dont je garde peu de souvenirs, histoire de me rappeller de l'intrigue des dernières saisons et de la façon dont la série se termine...
 
 
 
 
Cette série se centre sur Mélinda Gordon, jeune mariée qui travaille dans une boutique d'antiquités avec sa meilleure amie Andrea. C'est une jeune femme tout à fait normale avec une vie bien tranquille, avec l'exception d'une chose : tout comme sa grand-mère avant elle, Mélinda a le pouvoir de voir les fantômes et de leur parler, ces fantômes sont comme des esprits errants encore rattachés sur Terre car ils sont morts de façon violente et/ou ont encore quelque chose à accomplir, à régler, choses qu'ils n'ont pas pû faire de leur vivant. C'est le rôle de Mélinda, quand sa petite vie tranquille se retrouve troublée par ces spectres qu'elle croise de façon quelque peu hasardeuse, de les aider à régler leurs problèmes, d'arranger les choses pour que ces morts puissent enfin trouver la paix et rejoindre la lumière qui les conduira dans le monde après la mort.

Donc on se contente pendant plusieurs épisodes et même 90% de la série aux fantômes que Mélinda croise et doit aider. Certains cas sont émouvants, d'autres moins, mais toujours intéressants à suivre. J'aime beaucoup l'idée d'un personnage qui puisse voir ce que les autres ne voient pas, cette faculté étrange de pouvoir voir et parler aux fantômes, et même les aider ; même si le plus souvent, Mélinda se retrouve dans des situations pas croyables et qu'il doit être étrange pour de parfaits inconnus ou même des proches pas au courant de voir Mélinda parler toute seule. Ca me rappelle un peu le manga xxxHolic de CLAMP où le protagoniste peut aussi voir les fantômes. Mais bien-sûr, se contenter du même schéma pendant plusieurs saisons peut être lassant à la longue, alors il y a parfois des tragédies par-ci par-là, des catastrophes et même avec ça, il m'arrivait de m'ennuyer et juste au moment où le personnage de Rick Payne, un spécialiste du paranormal bourré d'humour fasciné par le pouvoir de Mélinda, m'attirait et me plaisait énormément, il a fallu qu'il ne reste pas plus de deux saisons. Bref, je commençais à m'ennuyer de la série quand enfin la série a relançé mon intérêt, notamment quand Mélinda est tombée enceinte et que sa grossesse et la naissance de son enfant laissait présager qu'il aurait les mêmes dons que sa mère, qu'il soit même plus puissant. Donc la nouvelle saison a relançé mon intérêt pour la série. Encore heureux. Car j'aime certains personnage, l'idée générale, et surtout le générique si beau et mystique, idéal pour donner une idée de l'ambiance de la série. Donc voilà, si Ghost Whisperer n'est pas un coup de coeur et que mon intérêt s'est refroidi, même avec la nouvelle saison plus intéressante que l'avant-dernière, c'est une bonne série qui se laisse regarder avec plaisir.

mardi 28 juin 2011

Sherlock Holmes.

http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdefilms/sherlockholmes2009.jpgSherlock Holmes,
film de Guy Ritchie.
1h28min.
Sorti en 2009 (USA) et 2010 (Fr).



Avec : Robert Downey Jr, Jude Law, Rachel Reilly, Mark Strong, Eddie Marsan...



>> Mes chroniques littéraires sur l'oeuvre de Conan Doyle, auteur de Sherlock Holmes.







 

 
http://seance-cinema.cowblog.fr/images/autresimages/MiniLogoDilettantesBlanc.jpg




Synopsis :
 
 

Aucune énigme ne résiste longtemps à Sherlock Holmes... Flanqué de son fidèle ami le Docteur John Watson, l'intrépide et légendaire détective traque sans relâche les criminels de tous poils. Ses armes : un sens aigu de l'observation et de la déduction, une érudition et une curiosité tous azimuts; accessoirement, une droite redoutable... Mais une menace sans précédent plane aujourd'hui sur Londres - et c'est exactement le genre de challenge dont notre homme a besoin pour ne pas sombrer dans l'ennui et la mélancolie. Après qu'une série de meurtres rituels a ensanglanté Londres, Holmes et Watson réussissent à intercepter le coupable : Lord Blackwood. A l'approche de son éxécution, ce sinistre adepte de la magie noire annonce qu'il reviendra du royaume des morts pour exercer la plus terrible des vengeances. La panique s'empare de la ville après l'apparente résurrection de Blackwood. Scotland Yard donne sa langue au chat, et Sherlock Holmes se lance aussitôt avec fougue dans la plus étrange et la plus périlleuse de ses enquêtes...

 
Mon avis :
 
 
J'étais super contente lorsque j'ai entendu parler d'un nouveau film sur Sherlock Holmes qui devait sortir au cinéma l'an dernier, mais en même temps, j'étais super sceptique. Contente parce que j'ai connu, lu et adoré les aventures de Sherlock Holmes de Conan Doyle depuis ma lecture du Chien des Baskerville en été 2008, et que ce nouveau film sur Sherlock Holmes allait faire parler du célèbre détective, allait le remettre sur le devant de la scène, dans les médias, et allait peut-être apporter un peu de neuf chez Sherlock Holmes et apporter plus de fans, plus de lecteurs ; et sceptique parce que je n'oublie pas certains films où Sherlock Holmes (ou plutôt le docteur Watson, son ami et associé) était pas fidèle et l'univers de Doyle totalement dénaturé, certains films n'ont pas hésité à présenter le docteur Watson (mon personnage préféré) comme étant un gros toutou idiot et inutile, juste bon à faire n'importe quoi, sortir des reflexions débiles et à admirer Holmes, bref il faisait plus souvent le rôle d'un fair-valoir que de l'ami du détective, et son collègue. Donc, j'avais peur que ce film ne rende pas justice à l'oeuvre de Doyle et qu'il ne soit pas fidèle à Holmes et Watson. Néanmoins je voulais voir ce film...

Alors, mon verdict... je suis assez mitigée en fait, alors je vais essayer de faire un avis concret, je vais essayer de m'expliquer correctement. Sans pour autant être déçue, j'ai passé un moment agréable. Les acteurs, l'humour, l'ambiance, l'intrigue, le décors... c'était bon. Même l'intrigue qui m'a un peu fait penser au Chien des Baskerville ou la nouvelle du Vampire du Sussex : on croit avoir affaire à du surnaturel. Un cas qui semble être du surnaturel/paranormal se révèle être rationnel. Il m'a fallu revoir ce film plusieurs fois pour mieux comprendre l'intrigue qui reste assez complexe pour moi, l'enquête policière, rien que pour revoir ou remarquer des détails ayant pû m'échapper. Je n'ai pas vraiment de choses à reprocher à l'enquête avec de bons méchants, l'ombre du professeur Moriarty qui plane (fidèle à lui-même, préfère ne pas se salir les mains et envoie ses sous-fifres faire le sale boulot à sa place tandis que lui peut observer de loin) ; bon, il reste bien quelques trucs de flous dans tout ça, mais puisqu'un Sherlock Holmes 2 est (normalement) prévu, cela s'explique peut-être, j'imagine que la suite remplira les blancs laissés dans ce premier volet.

Le Londres et l'Angleterre victorienne sont aussi très bien représentés, le décors, le paysage, les coutumes, habits de l'époque, je n'ai pas de reproche à faire, c'était très bien. Le décors, l'ambiance, l'atmosphère de l'époque dans ce film. Les acteurs étaient aussi très bien, et si mon Watson préféré sera toujours celui incarné par David Burke (Granada Sherlock Holmes) ou encore Martin Freeman (BBC Sherlock), Jude Law m'a convaincu. Le Watson qu'il joue est très bien, j'ai vraiment eu l'impression de retrouver le médecin militaire, qui sait se battre et se défendre (avec sa cane-épée :p), qui a ses faiblesses surtout aux jeux et aux paris où il en perd son argent, son physique et ses manières qui font de lui le monsieur de ces dames, même si ici, il est fiançé à Mary Morstan donc il ne peut pas se permettre de séduire d'autres dames. Justement, j'ai un peu du mal à digérer Mary Morstan, elle est loin du personnage de Doyle où elle était présentée comme étant une jeune femme fragile, douce, aimante. Si l'actrice était jolie et convaincante, elle est assez loin, pour moi, de la Mary au visage d'ange et aux manières de sainte, encore là, il a fallu que je m'habitue. Je n'arrive pas à me prononcer sur Irène Adler, déjà que l'idée de LA Femme séduisant et taquinant Holmes, je digère pas (parce que, conformément au canon, j'ai du mal à voir un Holmes amoureux), mais j'ai aimé ses attitudes de garçon-manqué, ça va bien au personnage, elle est plus crédible quand elle se transforme en garçon.

J'admets que Robert Downey Jr est un bon acteur, mais j'avoue que son Holmes m'a plus fait penser à un docteur House des temps victoriens qui aurait fait détective à la place de médecin. Je ne m'attendais pas à voir un Holmes aussi cynique, cinglé et bagarreur, bizarrement fragile avec son petit air de toutou triste, on aurait dit parfois un clown malheureux quand il est parfois avec Watson ou Adler et c'est plus ridicule que dramatique ou émouvant. En tant que personnage particulier, l'acteur aurait performé un bon personnage intéressant, mais ici il s'agit de Sherlock Holmes, le Sherlock Holmes distant, froid, cynique de Conan Doyle. Donc en tant que Holmes, je n'ai pas été convaincue, il ne ressemble pas au Holmes du canon. Il faut savoir que je suis assez exigente, quand on adapte l'oeuvre de quelqu'un, je m'attends à ce que ce soit respecté un maximum, et je n'ai pas eu cette impression avec Holmes ou Mary Morstan. Pourtant, il y a eu quelques mimiques qui m'ont plu, et comment résister au duo Holmes/Watson. Bon, le truc qui m'a un peu gêné était qu'il ressemblait plus à mes yeux au duo House/Wilson de la série tv House M.D qu'au duo Holmes/Watson de Doyle ou de Granada. Mais malgrè ça, j'ai trouvé leur amitié bien rendue, c'est la relation de deux amis qui ont vécu ensemble pendant longtemps et qui ont vu des aventures, il y a cet humour dans cette relation. Ni trop, ni trop peu, cette amitié est bien rendue.

Pour conclure tout ça : c'est un bon film qui se regarde sans ennui. Malgrè quelques blancs, l'histoire est plaisante à suivre, l'enquête bien menée malgrè quelques élèments d'action un peu too much, typique des films américains, des personnages hauts en couleur malgrè la différence avec le canon Doylien (mais pour quiconque n'ayant jamais lu Sherlock Holmes, cela ne posera certainement pas problème ; c'est juste moi, en grande habituée du canon), et un bon duo Holmes/Watson représenté par les acteurs (même si je préfèrerai encore le duo Freeman/Cumberbatch ou encore Brett/Burke ou Hardwickle). Bref, un bon film malgrè les libertés prises par rapport au canon, mais certainement pas un coup de coeur.



http://seance-cinema.cowblog.fr/images/photosdefilms/HolmesWatson.jpg



Le docteur Watson (Jude Law) et Sherlock Holmes (Robert Downey Jr) au 221b Baker Street.




Extrait/Citation :


'Je voulais changer le monde, je me contenterais de mettre fin au vôtre.'
(de je-sais-plus-qui. Help à quiconque ayant (re)vu le film récemment ?)

samedi 19 février 2011

La Rafle.

http://seance-cinema.cowblog.fr/images/affichesdefilms/LaRafle.jpg La Rafle,
film de Roselyne Bosch.
115 minutes.
Sorti en 2010.



Avec : Jean Reno, Mélanie Laurent, Gad Elmaleh, Hugo Leverdez...











 
Synopsis :



1942. Joseph a onze ans. Et ce matin de juin, il doit aller à l'école, une étoile jaune cousue sur sa poitrine? Il reçoit les encouragements d'un voisin brocanteur. Les railleries d'une boulangère. Entre bienveillance et mépris, Jo, ses copains juifs (comme lui), leurs familles, apprennent la vie dans un Paris occupé, sur la Butte Montmartre, où ils ont trouvé refuge. Du moins le croient-ils, jusqu'à ce matin du 16 juillet 1942, où leur fragile bonheur bascule ?

Du Vélodrome d'Hiver, où 13 000 juifs raflés sont entassés, au camp de Beaune la Rolande, de Vichy à la terrasse du Berghof, « La Rafle » suit les destins réels des victimes et des bourreaux. De ceux qui ont orchestré. De ceux qui ont eu confiance. De ceux qui ont fui. De ceux qui se sont opposés. Toutes les personnes du film ont existé. Tous les événements, même les plus extrêmes, ont eu lieu cet été 1942
.


Mon avis :

Je voulais voir ce film l'an dernier, mais étant la seule à aimer l'Histoire et à m'intéresser aux tristement célèbres deux guerres mondiales, je n'ai eu personne avec qui voir ce film et je n'étais pas tentée de le voir seule, mais ce film étant passé hier soir, j'ai sauté sur l'occasion. Ce film reprend l'épisode de la rafle du Vel d'Hiv ou Velodrome d'Hiver qui s'est produit en Juillet 1942 et qui, pour nous, se résumait à quelques lignes dans le cahier d'Histoire au collège (ou lycée selon les cas). Avant de voir ce film, je ne savais que peu de choses sur cet épisode, il faut dire que si je m'intéresse beaucoup à la seconde guerre mondiale, lire ou voir des témoignages sur les rafles, les camps de concentrations et les horreurs infligées aux Juifs me rebute car ça me rend malade à chaque fois, même si d'un côté, c'est important de savoir, de se rappeller...

Si ce film était moins 'pire' que ce que j'imaginais, moins pire par rapport à certains films sur le sujet que j'avais déjà vu, c'était quand même bouleversant. Les acteurs se sont bien imprégnés dans leur rôle. Emouvant, tendre et terrible, c'est une bonne reproduction de ce drame humain et historique. Bon, j'avoue que dans ce genre de contexte, je m'attendais à plus d'émotion et de drames que ça, pas que je voulais qu'il y ait toutes les cinq minutes un drame si atroce qu'il fallait en sortir les mouchoirs, mais disons que c'était moins terrible et moins émouvant que je ne croyais. Je m'attendais à être bien plus émue que ça, c'est sûr que si ce film est bon avec une bonne brochette d'acteurs, ce n'est pas aussi triste et prenant que Le Pianiste, Le vieux fusil (je ne m'en remettrais jamais pour ce film-là) ou encore La liste de Schindler. Mais n'allez pas croire que j'ai detesté, j'ai versé ma petite larme à un moment donné, je ne suis pas insensible. Ce film, après tout, retrace bien le drame du Vel d'Hiv, nous suivons un certains nombres de personnages - juifs ou non-juifs - comme les jeunes enfants, l'infirmière que joue Mélanie Laurent, le médecin que joue Jean Reno, ou encore le père de famille juif joué par Gad Elmaleh, nous avons de bons acteurs qui entrent très bien dans leur rôle.

Mais plus que ces personnages, nous avons des figures historiques, et je crois que ma petite soeur m'a regardé bizarrement lorsque j'ai grogné à la vue d'un Adolf Hitler dans son nid d'allemands, entouré de ses proches et d'officiers nazis, ou encore le maréchal Pétain et ses conseillers comme Pierre Laval. Avec eux, nous coutoyons un autre aspect du film : froid, calculateur, l'indifférence, la cruauté ou la lâcheté auprès des collaborateurs. Donc, sans trop de pathos, le film retrace ces faits historiques, afin de ne pas oublier le Vel d'Hiv, ce qui s'est passé, les conséquences, et le reste de cette page honteuse de notre Histoire. Donc, peut-être pas si émouvant que ça, mais ça reste émouvant et triste, il y a des scènes difficiles à voir (j'ai eu la gorge nouée lorsque, à la fin, des notes en fond noir nous expliquent que parmi les victimes, aucun enfant n'est revenu et qu'il y a eu peu de survivants chez les adultes), et la scène de fin où l'on recherche les survivants est émouvante sans exagération. Je me suis attachée à cette panoplie de personnages : les infirmières, les médecins, les enfants et familles juifs, en particuliers les enfants si adorables et attachants ; je me suis revoltée face aux collaborateurs, la scène de la rafle, les conditions des Juifs.

Donc, je dirais pour conclure que c'est un bon film dans l'ensemble, moins émouvant que ce que je m'attendais au départ, mais ça se regarde avec attention, les personnages sont convaincants, et ça retrace bien ce fait historique. Ne serait-ce que pour le devoir de mémoire, il faut visionner ce film, car c'est une page certes honteuse de notre Histoire mais qu'il ne faut pas oublier. J'ai l'impression d'être dure ou insensible mais peut-être est-ce parce que j'ai vu pire comme films dans le contexte de la Seconde Guerre Mondiale, je préfère me justifier car en me relisant, j'ai l'impression d'être une fille sans coeur tout ça parce que j'ai été moins émue que d'autres, mais j'ai été émue, j'ai pleuré, j'au ressenti de la colère envers les responsables de cette rafle, je me suis attachée aux personnage, c'était un bon film, vraiment, et je le conseille à tous, plus particulièrement aux passionnés d'Histoire car je sais qu'il y en a
:)


http://seance-cinema.cowblog.fr/images/photosdefilms/Rafle.jpg
Trois des enfants dans un camps de transit.